La police a saisi environ 60 kilogrammes de chanvre indien, la semaine écoulée à Doumè, dans le département du Zou.
Les patrouilles conjointes menées par le Commissariat frontalier de police de Doumè et l'Unité spéciale de surveillance des frontières (USSF) ont permis la saisie de produits psychotropes. Les agents sécurisaient la bande frontalière lorsqu'ils ont repéré un individu suspect au niveau du village de Gbèdjromèdè.
À la vue du dispositif policier, le motocycliste a pris la fuite. Le suspect a abandonné sur place sa moto ainsi que plusieurs sacs.
Après vérification, le contenu s'est révélé être du chanvre indien. Le poids total de la cargaison est estimé à une soixantaine de kilogrammes.
La moto utilisée pour le transport a été saisie.
Une enquête a été ouverte par le Commissariat frontalier de police de Doumè. De sources policières, les investigations visent à identifier le suspect en fuite et à démanteler le réseau auquel il appartiendrait.
M. M.
Des employés et partenaires de la Zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ), ont organisé le vendredi 05 décembre 2025, une activité dénommée « Marche de cohésion », placée sous le thème : « Ensemble faisons grandir nos ambitions ».
La GDIZ place les activités sportives au cœur de ses initiatives. Une « Marche de cohésion » a été organisée le vendredi 05 décembre 2025. L'objectif visé est de renforcer les liens entre les différents acteurs de la zone industrielle et de promouvoir des valeurs telles que la solidarité, le partage et le bien-être au travail. Cette initiative s'inscrit également dans la volonté de la GDIZ de placer l'humain au cœur de son développement et favoriser un environnement professionnel harmonieux pour toutes les personnes qui contribuent chaque jour à l'essor industriel du Bénin.
Dans la continuité de ces actions, la GDIZ a également annoncé le lancement de son tournoi de football. Les phases éliminatoires selon les services de communication de la zone économique spéciale, sont programmées pour les 12, 19 et 26 décembre 2025. Cette activité sportive vient compléter les initiatives mises en place pour encourager la convivialité, l'esprit d'équipe et la cohésion au sein de la communauté GDIZ.
A travers ces initiatives, la GDIZ entend réaffirmer son engagement en faveur d'un cadre de travail sain, inclusif et propice à l'épanouissement de ses talents.
F. A. A.
La Cour constitutionnelle du Bénin a rendu, ce vendredi 12 décembre 2025, sa décision très attendue sur la révision de la Constitution. À l'issue de deux jours d'audience plénière, les Sages ont déclaré conforme à la Loi fondamentale, en toutes ses dispositions, la loi N°2025-20 modifiant et complétant la Constitution du 11 décembre 1990, déjà révisée une première fois en novembre 2019.
Réunis dans la salle d'audience de l'institution les jeudi 11 et vendredi 12 décembre, les membres de la Cour ont examiné avec rigueur la lettre adressée par le Président de la République, sollicitant le contrôle de constitutionnalité de la réforme. En parallèle, seize requêtes introduites par des députés et des citoyens contestant la conformité de cette loi ont également été étudiées.
Durant ces deux journées, les juges constitutionnels ont passé au crible chaque disposition de la loi, en veillant à respecter scrupuleusement les règles de droit et à garantir l'impartialité de leurs délibérations.
À l'issue des délibérations, la Cour constitutionnelle a déclaré la loi N°2025-20 conforme à la Constitution en toutes ses dispositions. Cette décision, rendue sous le numéro DCC 25-293 en date du 12 décembre 2025, consacre la validité juridique de la réforme constitutionnelle et réaffirme l'autorité de la Loi fondamentale dans l'ordre institutionnel de la République.
L'intégralité de la décision peut être consultée sur le site internet de la Cour constitutionnelle pour prendre connaissance des motifs et considérations ayant guidé la haute juridiction dans son jugement.
AP-PCC
Après l'échec de la mutinerie du 7 décembre 2025, le Bénin continue de faire l'objet d'agressions massives. Cette fois c'est via les réseaux sociaux que la bataille fait rage dans l'optique d'amener les paisibles populations à une insurrection généralisée. La dernière publication qui corrobore cette thèse vient de la page facebook dénommé Camarade Bamboss ou sans vergogne , on pouvait lire :Urgent Bénin : La résidence de l'ex président de Boni Yayi vient d'être encerclée par des hommes armés
C'est Faux ! Archi Faux . Aucune résidence de l'ancien président de la République aussi bien à Cotonou qu'à intérieur du pays n'est encerclée par l'armée.
La ministre canadienne des Affaires étrangères, Anita Anand s'est entretenue avec Olushegun Adjadi Bakari, ministre béninois des Affaires étrangères. Lors des échanges téléphoniques, elle a réaffirmé le soutien du Canada au gouvernement du Bénin après le putsch manqué, et exprimé ses condoléances aux familles éplorées.
Entretien téléphoniques entre Anita Anand et Olushegun Adjadi Bakari. A travers une publication sur les canaux digitaux, la cheffe de la diplomatie canadienne, a réaffirmé l'appui du Canada au gouvernement du Bénin après les évènements survenus le 07 décembre dernier dans le pays.
« Aujourd'hui, la ministre Anand a parlé avec le ministre Olushegun Adjadi Bakari pour réaffirmer l'appui du Canada à son gouvernement et offrir des condoléances aux familles qui ont perdu des êtres chers. Ces derniers jours, le Bénin a traversé des moments difficiles à la suite d'une tentative de coup d'État contre son gouvernement démocratiquement élu », lit-on sur la page Facebook de La Politique étrangère du Canada.
F. A. A.
Le commissariat de l'arrondissement de Zèko a procédé, le jeudi 11 décembre 2025, à l'interpellation de deux individus à Adjokan, dans l'arrondissement d'Assanlin, pour leur implication présumée dans le vol d'un tricycle commis la veille à Bohicon.
Des voleurs de tricycle dans les mailles de la Police à Za-Kpota. Selon la Police, les deux suspects ont été appréhendés moins de 24 heures après les faits. Les agents les ont retrouvés en possession du tricycle alors qu'ils tentaient de le vendre.
Dans le cadre de l'enquête ouverte, la victime a expliqué avoir stationné son engin au domicile familial situé à Gbanyicon, dans la commune de Bohicon. Les mis en cause se seraient introduits dans la concession en escaladant la clôture avant d'emporter le véhicule.
Soumis à l'interrogatoire, l'un des présumés voleurs affirme n'avoir fait que garder le tricycle, tandis que l'autre se présente comme simple intermédiaire chargé de trouver un acheteur.
Placés en garde à vue, ils seront bientôt présentés au Procureur de la République pour répondre de leurs actes.
L'interpellation de ces deux présumés voleurs selon la Police, s'inscrit dans le cadre de ses actions visant à renforcer la sécurité des personnes et des biens en cette période de fêtes de fin d'année.
F. A. A.
Les populations du département du Borgou ont exprimé ce vendredi 12 décembre 2025, leur opposition à toute initiative de prise de pouvoir par les armes. Ils l'ont fait savoir lors d'une manifestation publique qui a mobilisé toutes les couches de la société.
Les populations de Pèrèrè, de Parakou, de N'Dali, et de Tchaourou dans les rues ce vendredi 12 décembre 2025. Suite évènements survenus dans le pays le dimanche 07 décembre dernier, elles ont tenu à donner de la voix. Dans les rues, elles ont affirmé leur « attachement indéfectible à la paix, à la stabilité et à la République ». Pour elles, le Bénin n'appartient à aucun camp, à aucun groupe, à aucune ambition particulière. « Le Bénin appartient au peuple béninois, à chaque femme, chaque homme, chaque jeune qui croit au dialogue, à la justice et au respect de l'ordre républicain », lit-on dans leur déclaration.
Les populations du Borgou ont salué à l'occasion, le professionnalisme des Forces de défense et de sécurité (FDS), les civiles et les militaires qui ont agi avec sang-froid et détermination pour préserver la sécurité de la Nation. « Nous leur exprimons notre profonde gratitude pour leur engagement et leur sens du devoir », ont-elles déclaré avant d'exprimer leur soutien total au Président de la République, Patrice Talon qui, pendant la tentative de déstabilisation, a fait preuve de courage, de lucidité et de fermeté républicaine.
Les populations du Borgou au terme de leur manifestation, se sont assigné une mission. Celle qui consiste à « défendre la paix », « défendre la cohésion », et « défendre la République ».
F. A. A.
Quelques images
En marge des travaux de la 95e session ordinaire du Conseil des ministres de la CEDEAO, le ministre béninois des Affaires étrangères, Olushegun Adjadi BAKARI et son homologue nigérian, Yusuf Maitama TUGAR, ont animé une conférence de presse. La rencontre a permis aux deux personnalités de faire le point sur le rétablissement de la gouvernance démocratique au Bénin après la récente tentative de putsch déjouée dimanche 07 décembre dernier.
Olushegun Adjadi BAKARI, ministre béninois des Affaires étrangères et son homologue du Nigéria ont animé une conférence de presse après les travaux de la 95e session ordinaire du Conseil des ministres de la CEDEAO. Face aux médias nigérians, de la sous-région ouest africaine et internationaux, les deux personnalités ont fait le point sur le rétablissement de la gouvernance démocratique en République du Bénin après la récente tentative de putsch manquée. L'évolution de la situation sécuritaire dans la sous-région ouest-africaine, a été également abordée lors de la rencontre avec les médias.
A cette occasion, le ministre béninois des Affaires étrangères, Olushegun Adjadi BAKARI a exprimé la profonde gratitude du gouvernement béninois envers le Nigeria et la CEDEAO pour leur intervention rapide et décisive ; laquelle, a permis de déjouer la tentative de putsch et de préserver l'ordre démocratique dans le pays.
S.E. l'ambassadeur Yusuf Maitama TUGAR, a réaffirmé la ferme volonté du Nigeria de travailler en étroite collaboration avec les États membres de la CEDEAO et les partenaires internationaux pour faire face aux menaces sécuritaires et aux défis socio-économiques qui touchent la région.
F. A. A.
Les enquêtes se poursuivent dans le cadre de la mutinerie déjouée au Bénin le 7 décembre 2025. De sources judiciaires, on apprend que la notice rouge de l'Interpool vient d'être activée. La justice du Bénin vient de lancer un mandat d'arrêt international contre Kémi Seba et Sabi Korogoné.
Nous y reviendrons
Du 1er au 6 décembre 2025, Cotonou a accueilli la première édition du Cotonou Comedy Festival, portée par le Gouvernement du Bénin à travers l'Agence de Développement des Arts et de la Culture (ADAC) en partenariat avec le groupe JokeNation. Un succès éclatant qui confirme la place du Cotonou Comedy Festival soutenu par la vision gouvernementale et l'expertise de Montreux Comedy parmi les rendezvous culturels majeurs du continent africain. Lire le communiqué de presse
L'entraineur des Guépards du Bénin a publié la liste des 28 joueurs qui seront présents au Maroc pour la Coupe d'Afrique des Nations (CAN Maroc 2025). Pour la grande messe du football africain, le sélectionneur a retenu trois gardiens de but, 9 défenseurs, 7 milieux de terrain, et 9 attaquants.
Liste des 28 joueurs convoqués
Les Guépards du Bénin ont entamé ce jeudi 11 décembre 2025, leur stage de préparation dans le cadre de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN Maroc 2025). Le groupe déjà au grand complet devrait effectuer deux séances d'entrainement ce vendredi 12 décembre.
C'est à Benslimane au Maroc que l'entraineur des Guépards du Bénin, Gernot Rohr et ses poulains ont entamé leur stage de préparation dans le cadre de CAN Maroc 2025. Ils devront selon des sources dignes de foi, effectuer deux séances d'entrainement ce vendredi 12 décembre 2025.
Une séance de fitness est prévue à 10h pour leur permettre de travailler le physique et la résistance. A 15h, une autre séance est prévue. L'entraineur Gernot Rohr devrait mettre l'accent à l'occasion, sur les automatismes et la cohésion du groupe. Le groupe des Guépards a été renforcé avec l'arrivée de Allagbé Kassifa Saturnin, Kiki David, Ahouangbo Mariano et Akimey Adam.
F. A. A.
L'ex député Candide Azanai n'est plus libre de ses mouvements . Il a été appréhendé par la Police judiciaire.
Plus de précisions dans nos prochaines publications
Le Bénin va participer aux côtés de 53 autres Nations africaines, aux 4e Jeux africains de la jeunesse, prévus pour se dérouler en Angola, du 10 au 20 décembre 2025.
Le Bénin sera présent aux 4e Jeux africains de la jeunesse, événement multisports continental majeur. Les 39 athlètes qui vont représenter le pays dans les différentes disciplines auront la lourde responsabilité de porter haut les couleurs nationales et de montrer le talent des jeunes béninois sur la scène africaine.
A cet effet, le Comité national olympique et les fédérations sportives béninoises accompagnent ces jeunes dans leur préparation, afin de leur permettre de donner le meilleur d'eux-mêmes et viser de belles performances. Au-delà des médailles à remporter, l'objectif est de valoriser le sport béninois et encourager la jeunesse à s'impliquer davantage dans les activités sportives.
Les 4e Jeux africains de la jeunesse vont regrouper des jeunes athlètes âgés de 14 à 17 ans de 54 pays africains, dans environ 33 disciplines sportives. L'objectif de ces jeux est de promouvoir le sport, découvrir et développer des talents pour des compétitions comme les Jeux Olympiques de la Jeunesse de Dakar 2026 (pour lesquels ils serviront de qualifications), et favoriser l'intégration et les échanges culturels entre les pays africains.
F. A. A.
La tentative de renversement du gouvernement qui a eu lieu le dimanche 7 décembre, instigué par le lieutenant-colonel Pascal Éloge Tigri et ses acolytes a échoué dans son entreprise. Mais est-elle le fruit d'un projet interne ou aurait-elle pu bénéficier d'une aide extérieure ?
Ce dimanche, la capitale s'est réveillée au son des déflagrations et des coups de feu. Des mutins ont tenté de renverser le pouvoir dirigé par Patrice Talon. Le lieutenant-colonel Tigri, présenté comme le chef de cette tentative de coup d'État avortée, s'est réfugié dans un pays voisin. Un mandat d'arrêt international devrait être émis à son encontre par les autorités dans les prochains jours. Mais ce qui interroge à l'heure actuelle ce sont les soutiens dont il aurait pu bénéficier.
En effet, on remarque des coïncidences plutôt étonnantes. Deux navires russes le Stoikyi et le Yelnya se trouvaient précisément au large des côtes béninoises lors de ce putsch. Le premier est un bâtiment militaire détenant des capacités de surveillance et de renseignement avancées ainsi que des hélicoptères permettant une projection rapide. Le second, un ravitailleur. Pourtant, aucune communication officielle de la part de l'État béninois n'a fait état d'exercice ou de coopération en cours. Les bateaux se trouvaient précisément dans les couloirs maritimes menant à la capitale lors des événements. Équipés d'appareils de brouillage et capables d'aider à une coordination tactique à distance, il est évident que l'on peut se poser des questions. Ces capacités auraient été opportunes à quiconque menant des opérations tactiques à proximité.
A l'heure actuelle aucun élément ne permet de dire si ces navires et leurs équipages ont joué un rôle dans cette tentative de renversement du pouvoir en place. Cependant, nous devons restés vigilants. Dans ces périodes de troubles, où les tentatives de déstabilisation et de renversement des pouvoirs établis se multiplient, ces corrélations doivent nous alerter et notre vigilance face aux ingérences doit demeurer. Restons attentifs.
Omar SYLLA !
X : @Le_Ndar_Ndar
La tentative de coup d'État perpétrée contre le président Patrice Talon n'est pas seulement une attaque dirigée contre un homme ; elle constitue, dans toute sa gravité, une blessure profonde infligée à la Nation entière. Elle est un affront à la paix chèrement acquise, à la stabilité patiemment construite, et au rêve collectif d'un Bénin moderne, attractif et respecté dans la sous-région. Car ce qui a été visé ce jour-là, ce n'est pas uniquement l'intégrité d'un chef d'État, mais l'équilibre fragile de tout un pays, l'espoir de millions de citoyens et l'image internationale durement gagnée au fil des ans.
Les pertes humaines survenues au cours de cet évènement tragique ajoutent au drame une dimension encore plus douloureuse. Parmi elles, la disparition de Berthe BADA, épouse du général Bertin BADA, demeure l'un des symboles les plus poignants de la barbarie et de l'absurdité d'un tel acte. Une vie innocente, arrachée dans un contexte où nul ne devrait perdre la sienne pour des ambitions politiques ou militaires. Son nom restera à jamais associé à l'injustice de ce moment sombre, rappelant que derrière chaque crise, chaque manoeuvre insurrectionnelle, il y a des familles brisées, des destins fauchés, des cicatrices qui peinent à se refermer.
Au-delà du drame humain, cette tentative de déstabilisation a fait voler en éclats une partie de la confiance accumulée au prix d'efforts considérables. Depuis plusieurs années, le Bénin s'était engagé dans une transformation profonde, visant à hisser le pays au rang des destinations les plus attractives de la région : réformes structurelles, modernisation des infrastructures, assainissement de l'économie, renforcement de la sécurité, amélioration du climat des affaires. Tout concourait à faire du « Bénin nouveau » une réalité tangible. Des investisseurs étrangers, séduits par cette dynamique, nourrissaient l'envie de participer à cette renaissance. Des touristes, curieux et enthousiastes, redécouvraient un pays où l'on pouvait voyager en paix, admirer la culture et sentir le vent de renouveau.
Cette affaire, malheureusement, jette aujourd'hui une ombre pesante sur cette ascension. Même s'il est regrettable d'en convenir, un doute subsiste désormais dans l'esprit de certains partenaires du Bénin, une crainte s'installe : celle de voir ce climat d'incertitude se prolonger, celle de se demander si le pays demeure à l'abri des convulsions politiques qui, ailleurs dans la région, ont parfois anéanti des années de progrès. L'image d'une nation stable peut se détériorer en un seul instant et cette tentative de coup d'État s'inscrit précisément dans cette catégorie de chocs susceptibles d'effrayer les plus audacieux et de stopper brusquement un élan pourtant prometteur.
Pourtant, le Bénin n'a jamais été un pays de violences politiques récurrentes. Les Béninois, dans leur immense majorité, ont toujours fait le choix de la paix, parfois même au prix de lourds renoncements, car ils savent que la paix est le socle de tout développement durable. Certes, le climat politique actuel est loin d'être parfait. Les tensions existent, les frustrations sont réelles, les critiques abondent et c'est là le propre d'une société vivante, aspirant à mieux. Mais une vérité demeure : un coup d'État n'a jamais été, nulle part, une solution durable aux dysfonctionnements d'un État ou aux divergences politiques. Il détruit plus qu'il ne résout ; il divise plus qu'il ne rassemble ; il replonge un pays dans l'instabilité au moment même où il devrait poursuivre son ascension.
Les Béninois méritent mieux que la peur. Ils méritent mieux que la violence politique. Ils méritent un avenir construit sur le dialogue, la justice, la critique constructive, les institutions solides, la responsabilité des dirigeants et la maturité des citoyens. Ceux qui ont tiré, organisé, financé ou encouragé cette tentative ont commis un crime contre la République, un crime contre le peuple et un crime contre l'idée même de progrès. Car la démocratie n'est pas un terrain de conquête par la force ; elle est un espace d'échange, de contestation pacifique, de compétition régulée par la loi et d'alternance par les urnes.
Il est donc essentiel, pour la mémoire des victimes, pour la cohésion de la Nation et pour le respect de notre destin collectif, que cet épisode serve d'avertissement. Le Bénin ne peut, et ne doit jamais, s'autoriser à revenir sur le chemin dangereux de la déstabilisation politique. Le choix de la violence est une impasse ; celui de la paix, bien qu'exigeant, est la seule voie qui mène vers la prospérité.
Refuser le coup d'État, condamner fermement toute tentative de prise du pouvoir par les armes, ce n'est pas soutenir un homme. C'est protéger une Nation. C'est affirmer que le Bénin est plus grand que nos colères, plus important que nos frustrations, et plus précieux que les ambitions de quelques-uns. C'est choisir l'avenir. Et c'est, surtout, honorer la mémoire de ceux qui ont payé de leurs vies le prix de cette folie.
Jérôme Bibilary
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Dans le cadre de son plan stratégique 2021-2025, la transformation initiée post-Covid par JAMG (Jeune Afrique Media Group) porte ses fruits, avec une croissance solide soutenue par la progression des revenus digitaux et des revenus événementiels. Le chiffre d'affaires consolidé pour l'exercice 2024 passe le cap des 30M€ (30,03M€), en hausse de 6% par rapport à 2023.
Depuis deux ans, la transformation éditoriale des titres du Groupe (Jeune Afrique, The Africa Report et Africa Business) repose sur un choix assumé : privilégier la qualité à la quantité, en s'appuyant sur des rédactions renforcées par des analystes sectoriels, des data-journalistes et une équipe de fact-checking élargie.
Depuis sa création à Tunis en 1960, « Jeune Afrique Media Group » occupe une place centrale dans l'écosystème de l'information en Afrique. Son lectorat, majoritairement panafricain – sur le continent comme au sein des diasporas – constitue l'essentiel de son audience, et une large part des lecteurs africains consulte régulièrement les titres du Groupe : ‘Jeune Afrique', ‘The Africa Report', ‘Africa Business+', entre autres.
Le Groupe a toujours joué un rôle de passerelle vers l'international auprès des rédactions nationales en Afrique, renforçant ainsi les liens entre le continent et le reste du monde. Pionnier dans la digitalisation du secteur et dans le développement de formats éditoriaux premium, « Jeune Afrique Media Group » contribue également à valoriser les expertises locales et à renforcer la capacité des rédactions africaines à traiter les enjeux extranationaux avec des standards exigeants.
Le repositionnement de JAMG s'accompagne d'une dynamique commerciale soutenue, portée notamment par le développement du département abonnements. Ainsi, toutes publications confondues, le portefeuille B2B progresse de plus de 25%, avec un engouement croissant auprès des professionnels de la finance, du droit et de l'industrie.
La publication spécialisée ‘Africa Business+' enregistre une croissance à deux chiffres de ses abonnements corporate au premier semestre 2025, stimulée par ses classements sectoriels et ses suivis de deals, devenus des références pour les avocats d'affaires et les experts du secteur minier africain.
Le Groupe compte aujourd'hui 32.000 abonnés digitaux et réunit chaque mois plus de 3,2 millions de lecteurs en ligne dont près des deux tiers sont des cadres dirigeants d'entreprises panafricaines et internationales. L'innovation éditoriale et la digitalisation des titres ont profondément transformé la structure de revenus du pôle média : le digital représente désormais 40% du chiffre d'affaires.
Grâce au renforcement des synergies entre les rédactions du Groupe et son pôle événementiel, l'Africa CEO Forum et l'AFIS (Africa Financial Summit) se sont imposés comme des plateformes de dialogue incontournables pour les milieux d'affaires et politiques du continent. L'édition 2025 de l'Africa CEO Forum, organisée à Abidjan (Côte d'Ivoire), a réuni près de 3.000 dirigeants. La dernière édition de l'AFIS, consacrée à la « souveraineté financière africaine », s'est tenue à Casablanca (Maroc) les 3 et 4 novembre. Après la finance et le secteur privé, JAMG a également lancé un nouveau programme événementiel, LEAD, qui vise à rassembler la nouvelle génération de hauts fonctionnaires africains autour de politiques publiques de classe mondiale.
« Nous avons fait le choix de concentrer, plutôt que d'élargir, le modèle qui a fait le succès de ‘Jeune Afrique' depuis sa création en 1960. Les performances en matière d'abonnements corporate, la progression de nos revenus digitaux et la fréquentation record de nos événements confirment la pertinence de cette stratégie. ‘Jeune Afrique' reste le journal de référence des décideurs africains et, plus généralement, de tous ceux pour qui le continent occupe une place prépondérante dans leurs activités », défend Amir Ben Yahmed, Directeur Général de Jeune Afrique Media Group.
Fondé à Tunis en 1960, Jeune Afrique Media Group est un groupe de médias panafricain basé à Paris. À travers ses différentes publications (‘Jeune Afrique', ‘The Africa Report' et ‘Africa Business+'), le groupe propose, en français et en anglais, une couverture de l'actualité africaine et internationale ainsi que des pistes de réflexion sur les enjeux politiques et économiques du continent.
Premier éditeur de presse panafricain en termes de diffusion et de lectorat, Jeune Afrique Media Group a également bâti une présence de premier plan dans l'événementiel avec la création de l'AFRICA CEO FORUM, de l'AFRICA FINANCIAL SUMMIT et de l'initiative LEAD.
Une délégation du Bénin conduite par l'Agence de développement des arts et de la culture (ADAC), a participé activement à la première édition du Festival ouest-africain des arts et de la culture (ECOFEST 2025), qui s'est déroulé à Dakar, du 30 novembre au 6 décembre 2025.
C'est par une série d'activités artistiques et des contributions intellectuelles de haut niveau que le Bénin, sous la conduite de l'ADAC, a participé à la première édition du Festival ouest-africain des arts et de la culture. Durant 4 jours, les artistes Otis Newton, X-Time & GHIX ainsi que la Compagnie Ashakata, ont conquis un large public composé de délégations internationales, la diaspora béninoise et le public sénégalais. Ces différents acteurs ont animé avec succès, les scènes de la Maison de la Culture Douta Seck, du Centre Culturel Blaise Senghor et du Monument de la Renaissance africaine.
Ce festival a été également l'occasion pour le Bénin de valoriser son patrimoine et son avant-garde artistique via plusieurs expositions. Le pavillon national, érigé au Monument de la Renaissance africaine selon l'ADAC, a accueilli les délégations officielles et le public sénégalais.
Sur le plan intellectuel, William Codjo, directeur général de l'ADAC, a pris part à un panel haut niveau au Musée des civilisations noires. Il a contribué activement à cette occasion, aux débats prospectifs du secteur culturel ouest-africain.
F. A. A.
Cotonou fait une entrée remarquée dans le Top 3 des villes les plus propres d'Afrique, derrière Rabat et Kigali, selon le classement publié le 11 décembre 2025 par Jeune Afrique.
La capitale économique du Bénin poursuit sa métamorphose. Cotonou est classée 3è ville la plus propre d'Afrique en 2025. Un bond significatif pour une ville classée sixième un an plus tôt.
D'après l'enquête, menée en octobre auprès de 7877 résidents dans 41 villes africaines, Cotonou obtient un indice de propreté de 7,6 et un indice global de 5,23, la plaçant également 16ᵉ au classement général de l'attractivité.
La SGDS au cœur de la transformation
Cette progression est en grande partie liée au travail mené par la Société de Gestion des Déchets et de la Salubrité dans le Grand Nokoué (SGDS SA). Depuis sa mise en place, la Société a renforcé la cadence de la collecte des déchets, modernisé les équipements et structuré la chaîne de transport, traitement et valorisation. Dans les rues de Cotonou, ses équipes assurent le balayage, le désherbage, le désensablement et le curage des caniveaux, un point crucial dans une ville exposée aux inondations. Elle s'occupe également du traitement des boues de vidange.
Depuis janvier 2025, la société a mis en place une facturation de la collecte des déchets ménagers. Le paiement de la redevance est dématérialisé.
Lors du 3ᵉ Forum international du cadre de vie, tenu à Cotonou en octobre, le directeur général de la SGDS, Gilles Amoussou, avait appelé à une « mobilisation de tous » pour maintenir la ville sur sa trajectoire de progrès.
Le TOP
Cotonou dépasse cette année plusieurs métropoles réputées pour leur gouvernance urbaine, dont Tanger, Marrakech, Abuja, Addis-Abeba, Gaborone, Le Cap et Casablanca en ce qui concerne le Top 10.
Dans le Top 3, Kigali conserve la première place et Rabat la deuxième.
L'édition 2025 des villes africaines les plus propres révèle des évolutions notables. Les villes sud-africaines perdent du terrain tandis que plusieurs métropoles nigérianes progressent.
Pour Jeune Afrique, ces mouvements reflètent « des politiques plus ou moins constantes » en matière de propreté et de gestion urbaine.
M. M.