Le parti "Les Démocrates" a enfin désigné, dans la matinée du mardi 14 octobre 2025, son duo de candidats pour la présidentielle de 2026. À l'issue d'une session extraordinaire marquée par de fortes tensions internes, Me Renaud Agbodjo et Jude Bonaventure Lodjou ont été retenus pour représenter la principale formation de l'opposition à la prochaine élection présidentielle. Mais à quelques heures de la clôture du dépôt des candidatures à la CENA, le duo fait face à un obstacle de taille : il ne dispose pas du nombre de parrainages requis.
Tout est parti d'un coup de tonnerre survenu ce lundi 13 octobre, lorsque le député Michel Sodjinou, membre du groupe parlementaire "Les Démocrates", a par exploit d'huissier, sommé le président Boni Yayi à lui rendre son parrainage. Tous les 28 parrainages du parti "Les Démocrates'" avaient été retirés à la CENA et remis au président Boni Yayi.
Saisi, le tribunal a statué publiquement et de manière contradictoire, ordonnant la restitution immédiate du formulaire de parrainage au député Sodjinou, et ce, « nonobstant toute voie de recours ». Une décision qui a profondément bouleversé les calculs du parti à quelques heures de la clôture du dépôt des dossiers.
Une candidature qui divise
Selon plusieurs sources, la désignation de Me Renaud Agbodjo à la tête du ticket présidentiel serait à l'origine de la crise. Le député Sodjinou aurait clairement fixé des conditions pour accorder son parrainage. La non-satisfaction de ses conditions a conduit au retrait de son parrainage. Ce qui prive le duo Agbodjo–Lodjou du nombre minimal de signatures exigées par la loi pour valider sa candidature. Plusieurs cadres affirment que « rien n'a changé » depuis le jugement du tribunal. Pire, des sources concordantes indiquent que d'autres députés du parti envisagent à leur tour de retirer leurs parrainages, en soutien à Michel Sodjinou.
La CENA clôture le dépôt des candidatures ce mardi 14 octobre à minuit. À l'heure où chaque minute compte, le parti ‘'Les Démocrates'' tente encore de sauver les meubles. Mais le temps joue contre lui : sans parrainages suffisants, le duo Agbodjo–Lodjou risque de voir son rêve présidentiel s'arrêter avant même d'avoir commencé.
A.A.A
Le chef de la Cellule de communication et porte-parole du Président de l'Assemblée nationale, Vitali BOTON, a animé une communication sur « L'impact des réseaux sociaux sur nos vies privées, nos pratiques professionnelles et nos carrières dans la fonction publique parlementaire ». La séance s'est déroulée, lundi 13 octobre 2025, lors de la cérémonie des couleurs et vise vise à sensibiliser le personnel parlementaire, civil et militaire, sur les valeurs civiques et morales.
Sensibiliser la communauté parlementaire sur les opportunités et les risques liés à l'usage des réseaux sociaux d'une part, et montrer comment elle peut en tirer de grands profits sans compromettre sa vie privée, sa réputation et sa carrière d'autre part, c'est l'objectif d'une communication animée ce lundi 13 octobre 2025, par le chef de la Cellule de communication et porte-parole du Président de l'Assemblée nationale.
Au cours de la séance d'échanges avec le personnel parlementaire, civil et militaire, Vitali BOTON a souligné que les réseaux sociaux, notamment Facebook, WhatsApp, Instagram, TikTok, X (ancien Twitter), LinkedIn et autres, façonnent les comportements, influencent l'image et orientent, souvent à l'insu de l'agent, le cours de sa carrière et de ses responsabilités.
Ces réseaux sociaux selon le communicateur, relève de l'explosion des nouvelles technologies de l'information et de la communication dont il est difficile de s'en passer. « Ils rythment nos relations privées, structurent nos pratiques professionnelles et influencent jusqu'à nos carrières dans la fonction publique. Dans une institution aussi sensible que l'Assemblée nationale, la question est encore plus cruciale, car chaque agent devient, malgré lui, un ambassadeur de l'image du Parlement », a fait observer Vitali BOTON.
L'hyperconnexion aux réseaux et ses impacts sur la vie privée
Selon le porte-parole du président de l'Assemblée nationale, les réseaux sociaux ont profondément transformé la manière de communiquer, de partager et même d'exister publiquement. Une hyperconnexion qui soulève des interrogations majeures sur « la notion même de vie privée ». Laquelle renvoie d'après lui, à « cet espace personnel où chacun devrait pouvoir préserver son intimité, ses opinions, ses émotions et certaines informations qui ne regardent que lui ».
« Or, sur les réseaux sociaux, la frontière entre sphère publique et sphère privée devient de plus en plus floue : ce que l'on publie, commente ou partage peut facilement échapper à notre contrôle et être vu, interprété ou exploité par autrui », a-t-il indiqué avant d'évoquer quelques aspects positifs relatifs entre autres au maintien du contact avec la famille, les amis, les camarades de promotion, et l'accès facile à des groupes d'entraide et de solidarité. « Les réseaux sociaux peuvent également constituer un outil de mémoire et de valorisation des moments de vie, offrant un espace d'expression pour partager ses passions, ses réussites ou ses engagements », a souligné Vitali BOTON.
Au sujet des aspects négatifs, il a relevé les « risques d'exposition involontaire de données personnelles, la perte de contrôle sur les contenus partagés, la traçabilité et le profilage numérique, l'atteinte à la réputation, la pression sociale et psychologique, la confusion entre sphère publique et sphère privée, le risque de cyberharcèlement et d'usurpation d'identité ».
Réseaux sociaux et pratiques professionnelles
En plus d'être des outils de communication personnelle, les réseaux sociaux selon le porte-parole du Président de l'Assemblée nationale, sont devenus « des instruments puissants pour le travail et la diffusion de l'information ».
Dans la fonction publique parlementaire, a-t-il fait savoir, l'impact des réseaux sociaux est particulièrement visible et double car, offrant des opportunités uniques, mais aussi des risques.
Du point de vue des opportunités, les réseaux sociaux selon Vitali BOTON, constituent « un outil puissant de travail et de communication ». Il a évoqué à titre illustratif, les journalistes et communicateurs parlementaires qui, grâce aux réseaux X, LinkedIn et Facebook, peuvent diffuser rapidement des informations officielles, des communiqués, etc. Un simple tweet pouvant toucher des milliers de citoyens en quelques minutes.
Les archivistes et documentalistes selon ses explications, peuvent utiliser les réseaux sociaux pour créer une bibliothèque numérique, facilitant ainsi l'accès du public et des chercheurs. Il en est de même pour les juristes et légistes de l'Assemblée nationale pour qui les plateformes sociales peuvent constituer « un outil de veille, d'échange professionnel et de vulgarisation du droit », favorisant à la fois la transparence, la collaboration et le rayonnement du travail législatif.
A côté de ces opportunités, il y a des risques. Et ces risques sont liés à la fuite d'informations sensibles, aux conflits d'intérêts et la perte de crédibilité, la désinformation et les fake news.
Les défis dans l'administration parlementaire
L'un des défis majeurs qu'impose l'usage des réseaux sociaux dans la fonction publique parlementaire selon Vitali BOTON, réside dans la frontière, souvent floue, entre vie privée et vie professionnelle. A cet effet, il est recommandé à la communauté parlementaire, l'observance de la prudence, de la retenue et de la conscience du rôle qu'elle incarne en ligne.
A l'en croire, plus les responsabilités sont élevées, plus cette frontière devient difficile à tracer. « Une simple prise de position du Secrétaire général administratif, même émise sur un compte personnel, pourrait être immédiatement interprétée comme la position officielle de l'Assemblée nationale. De même, un commentaire du porte-parole du Président de l'Assemblée nationale sera spontanément associé à l'opinion du Président lui-même. Et une réflexion partagée par le Directeur des services législatifs pourrait être reliée, à tort ou à raison, à un texte de loi en examen ou à une orientation législative du moment ».
Autant d'exemples qui, pour lui, illustrent la responsabilité particulière qui pèse sur chaque fonctionnaire parlementaire. « Ses paroles, ses gestes et ses publications dépassent souvent le cadre de la sphère privée. Servir une institution d'une telle envergure impose de considérer que sur les réseaux sociaux, l'on ne s'exprime pas « totalement » en son nom propre.
L'usage des réseaux sociaux dans la fonction publique parlementaire requiert une vigilance accrue. « La fonction publique parlementaire n'est pas une administration comme les autres : elle implique des devoirs de réserve, de neutralité et de loyauté renforcés. Dans ce contexte, les agents doivent toujours garder à l'esprit que leurs actions, même en ligne et à titre personnel, peuvent avoir un impact sur la réputation de l'Assemblée nationale.
Entre vie professionnelle et vie privée, la frontière est souvent ténue », a-t-conseillé avant d'exhorter les agents à quelques recommandations. Il s'agit de
– préserver la confidentialité et la sécurité des données ;
– respecter le devoir de réserve et la neutralité politique ;
– séparer vie professionnelle et vie privée ;
– faire preuve de discrétion et de modestie ;
– éviter toute confusion entre opinion personnelle et position institutionnelle ;
– vérifier systématiquement la fiabilité des informations partagées ;
– protéger son image et celle de l'institution ;
– s'abstenir de toute publication polémique ou émotionnelle ;
– contribuer positivement à l'image du Parlement ;
– participer aux formations et respecter la charte d'utilisation interne.
F. A. A.
Les meilleurs élèves au BEPC de la 16e circonscription électorale ont été recompensés, lundi 13 octobre 2025, au CEG les Pylones à Agla (Cotonou). C'est une initiative du conseiller municipal Émile Houndeladji soutenue par le ministre d'État Abdoulaye Bio Tchané.
« C'est un honneur pour moi de remettre ces ordinateurs et ces pockets Wi-Fi au nom du président Abdoulaye Bio Tchané. Vous avez travaillé dur pour obtenir votre BEPC, et cette récompense témoigne de votre détermination », a déclaré Émile Houndeladji.
82 ordinateurs ont été offerts avec des connexions Internet pour une durée de six mois pour encourager les élèves ayant obtenu des mentions au BEPC.
Le corps enseignant a également été remercié pour le travail abattu durant l'année scolaire. La directrice du CEG Les Pylônes, Médéssè Ayaba Robertine Saho, a reçu un ordinateur et une connexion internet. « Ce geste prouve que le travail bien fait est reconnu. Il motivera nos apprenants à se surpasser », a- t- elle affirmé.
Les enseignants ont également bénéficié de kits Wi-Fi. Une fibre optique d'une année gratuite de connexion est installée dans l'enceinte de l'établissement.
« Ce n'est que le début d'une vaste action pour valoriser le mérite dans nos écoles. Nous continuerons à soutenir nos apprenants », a promis Émile Houndeladji.
Marina HOUENOU (Stag)
Le parti ‘'Les Démocrates'' a désigné, ce mardi 14 octobre 2025, son duo de candidats pour l'élection présidentielle de 2026 après une journée de tension au siège du parti à Cotonou.
Le duo du parti "Les Démocrates" est enfin connu. La session extraordinaire débutée ce lundi a pris fin ce mardi matin après 5 heures avec la désignation du duo Me Renaud Agbodjo et Jude Bonaventure Lodjou pour représenter le parti à l'élection présidentielle 2026.
Ce lundi, le parti a été confronté à une situation de dernière minute pouvant l'empêcher de prendre part à la prochaine élection présidentielle.
Le député Michel Sodjinou, membre du groupe parlementaire Les Démocrates, a, par exploit d'huissier, sommé le président du parti, Yayi Boni de lui rendre son parrainage qu'il avait retiré auprès de la CENA. Statuant publiquement et de manière contradictoire, le tribunal a ordonné la restitution immédiate du formulaire au député Sodjinou, et ce « nonobstant toute voie de recours ».
Les discussions ont été très tendues lors de la session extraordinaire. Le président du parti Boni Yayi a même quitté les lieux vers 15 heures. Il est y revenu après minuit pour apaiser les tensions et trouver ensemble avec les membres un consensus.
Des débats ont eu lieu à huis clos. Selon le président de la commission d'étude des dossiers de candidature, Christophe Monsia, la route fut longue et parsemée d'embûches mais l'arrivée est belle avec la sortie de la fumée blanche.
Pour cette course à la Marina, le parti Les Démocrates a enregistré au total 34 dossiers de candidats. Le comité mis en place a procédé à l'examen des dossiers et à des entretiens avec chaque candidat avant de transmettre les décisions au président du parti Boni Yayi.
L'enregistrement des dossiers de candidature pour le scrutin présidentiel sera clôturé ce mardi 14 octobre à la CENA.
Le duo du parti "Les Démocrates" désigné devra dans les prochaines heures procéder au dépôt officiel de son dossier à la CENA.
Dans le cadre du projet d'appui au secteur Portuaire (ProPORT), financé par l'Union européenne (UE), et mis en œuvre par Enabel, 23 agents de la Marine nationale ont été formés à l'entretien et à la réparation des vecteurs maritimes.
Des éléments de la Marine nationale formés pour renforcer la sûreté maritime dans les eaux territoriales du Bénin. Au nombre de 23 dont deux (02) femmes, ils ont bénéficié d'une formation intensive pendant la période du 15 septembre au 10 octobre 2025, sur l'entretien et la réparation des vecteurs maritimes.
La session de formation animée par deux instructeurs de la Défense belge, s'inscrit dans le cadre du projet d'appui au secteur Portuaire (ProPORT), financé par l'Union européenne et mis en œuvre par Enabel.
Au terme de la formation qui a duré 4 semaines, les participants en provenance des bases navales de Cotonou, Grand-Popo, Sèmè et Ladji, sont parvenus à réparer et à mettre en service, 5 embarcations de type Zodiac et (Rigid-Hulled Inflatable Boat : bateau semi-rigide à coque dure) RHIB pour les missions de surveillance et de patrouille maritime.
Au-delà du renforcement des compétences techniques, l'initiative selon l'UE, vise à promouvoir une véritable culture de l'entretien et de la maintenance préventive, essentielle pour la durabilité des équipements navals.
A travers le PROPORT, l'UE rassure poursuivre son engagement aux côtés de la Marine nationale béninoise et de l'Autorité Nationale Chargée de l'Action de l'Etat en Mer (ANCAEM) pour « un trafic maritime plus sûr, plus efficace et durable ».
F. A. A.
Nouveau rebondissement sur la scène politique béninoise à six mois de la présidentielle 2026. Le parti d'opposition Les Démocrates (LD), dirigé par l'ancien président Boni Yayi, risque de ne pas présenter de candidat à l'élection d'avril 2026. Voici la raison.
Le député Michel Sodjinou, membre du groupe parlementaire Les Démocrates, a, par exploit d'huissier, sommé le président du parti, Yayi Boni à lui rendre son parrainage qu'il avait retiré auprès de la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA).
L'affaire a été portée devant le juge des référés du Tribunal de Cotonou.
Un parrainage en moins, Les Démocrates hors course
Statuant publiquement et de manière contradictoire, le tribunal a ordonné la restitution immédiate du formulaire au député Sodjinou, et ce « nonobstant toute voie de recours ».
Une décision qui a des conséquences politiques immédiates. Les Démocrates se retrouvent désormais avec seulement 27 parrains sur les 28 requis par le Code électoral pour faire valider la candidature d'un duo présidentiel.
Le dépôt des dossiers de candidature à la présidentielle prend fin ce mardi 14 octobre 2025.
Un coup dur pour ce grand parti de l'opposition.
Sur requête du député Sodjinou François, le Tribunall de Première Instance de Cotonou, statuant en référé à ordonner à Boni Yayi , la restitution du parrainage au député, ordonne à la Cena d'établir au requérant un autre parrainage en cas de refus du président des LD
Lire l'intégralité de la décision
Le journaliste Rock Judicaël Hounwanou a été désigné colistier de Paul Hounkpè pour l'élection présidentielle de 2026 au Bénin. Une première pour cet homme de médias, qui fait son entrée dans la course à la magistrature suprême.
Journaliste, Directeur de publication et actuel secrétaire général de la Plateforme des Promoteurs et Acteurs pour le Développement des Médias (PADEM-Bénin), Rock Judicaël Hounwanou est le colistier de Paul Hounkpè, candidat des Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE) à la présidentielle de 2026.
Agé d'une quarantaine d'années, Rock Judicaël Hounwanou est membre du Bureau politique national et consultant média du parti d'opposition FCBE
De sources proches du parti, la priorité a été donnée à la conquête de sièges au Parlement et dans les mairies. Un choix qui a ouvert la voie à Judicaël Hounwanou pour accompagner Paul Hounkpè.
Le ticket Hounkpè-Hounwanou devient ainsi le premier duo de l'opposition officiellement annoncé, après celui de la mouvance présidentielle composé de Romuald Wadagni et de Mariam Talata.
Le dépôt du dossier de candidature du tandem est prévu pour mardi 14 octobre à la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA). L'investiture officielle des deux candidats aura lieu dimanche 19 octobre au Palais des Congrès de Cotonou, à l'issue du Conseil national du parti.
M. M.
L'auteur du dictionnaire baatonu, Père Léonard Goragui, est décédé ce vendredi 10 octobre 2025 au Bénin.
L'archidiocèse de Parakou pleure un de ses prêtres. Il s'agit du vicaire Léonard Goragui. L'auteur du dictionnaire baatonu à tiré sa révérence ce vendredi 10 octobre.
Né en 1951 à Gougnaka dans la commune de Tchaourou, il est ordonné prêtre en juin 1975. Il a consacré sa vie au service de l'Église. Ayant officié comme Curé à la Cathédrale de Parakou, le père Léonard Goragui laisse derrière lui, un héritage inestimable en faveur de l'inculturation.
Il fut le moteur de la rédaction du Dictionnaire Baatonu et l'auteur de la traduction de plusieurs extraits de la Bible en langue baatɔnum.
Marina HOUENOU (Stag)
Le ministre d'État, Romuald Wadagni, candidat de la mouvance présidentielle et sa colistière Mariam Chabi Talata ont déposé officiellement, ce lundi 13 octobre leurs dossiers de candidature à la Commission électorale nationale autonome (CENA). De nombreux militants, sympathisants et cadres des partis de la mouvance se sont rassemblés pour témoigner leur soutien.
Le Ministre d'État de l'économie et des finances, Romuald Wadagni, et l'actuelle Vice-Présidence de la république, Mme Mariam Talata épouse Yerima, ont été accueillis par plusieurs personnalités dont les représentants et militants des partis de l'Union Progressiste-Le Renouveau, Bloc Républicain, Renaissance nationale et Moèle-Bénin massivement mobilisés. Les mouvements sociopolitiques soutenant la candidature du duo n'étaient pas du reste.
Le duo candidat de la majorité présidentielle à l'élection d'avril 2026, Romuald Wadagni-Mariam Chabi Talata a été accueilli dans une ambiance festive lundi 13 octobre au siège de la Cena pour le dépôt de leur dossier de candidature.
Les orchestres de fanfare, les groupes de danse patrimoniale et autres groupes d'animation ont donné une ambiance particulière à cet événement. Cette mobilisation témoigne une fois encore de la forte adhésion du peuple à la candidature de l'unique duo de la mouvance politique.
La billetterie de la TotalEnergies CAF Coupe d'Afrique des Nations Maroc 2025 est ouverte ce lundi 13 octobre, via l'application YALLA.
La vente des billets pour le plus grand événement sportif du continent, la TotalEnergies CAF Coupe d'Afrique des Nations, Maroc 2025, débutera le lundi 13 octobre 2025, avec une période de prévente exclusive de 48 heures réservée aux détenteurs de cartes VISA, à partir de 09h00 (heure marocaine), soit 08h00 GMT.
Les passionnés de football africain et ceux du monde entier pourront ainsi réserver leur place pour célébrer ensemble la plus grande fête du football continental.
Les détenteurs de cartes VISA bénéficieront d'un accès prioritaire à la billetterie du 13 octobre à 8h00 GMT au 15 octobre 2025 à 08h00 GMT. La vente grand public s'ouvrira ensuite, et sera accessible à tous les autres moyens de paiement.
Afin d'offrir une expérience fluide et connectée, le Comité Local d'Organisation (LOC) a officiellement lancé l'application YALLA, la plateforme dédiée au Fan ID – indispensable pour acheter des billets – ainsi qu'au e-visa/AEVM pour entrer au Maroc.
La TotalEnergies CAF Coupe d'Afrique des Nations, Maroc 2025 se déroulera du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026.
Le Fan ID délivré par l'application YALLA est obligatoire pour toute acquisition de billet. Tous les membres de la grande famille du football sont invités à finaliser leur inscription. Chaque Fan ID permet d'acheter un seul billet par match.
Voici les étapes à suivre :
1. Téléchargez l'application YALLA, disponible dès à présent sur Google Play et App Store.
2. Faites votre demande de Fan ID et, si nécessaire, de e-visa/AEVM via l'application.
3. Une fois votre Fan ID reçu, les détenteurs de cartes VISA pourront accéder à la plateforme officielle tickets.cafonline.com dès le lundi 13 octobre à 09h00 (heure marocaine) / 08h00 GMT pour acheter leurs billets pour la TotalEnergies CAF Coupe d'Afrique des Nations, Maroc 2025.
Pour plus d'informations sur la TotalEnergies CAF CAN Maroc 2025, rendez-vous sur www.cafonline.com.
Dans un communiqué en date du dimanche 12 octobre 2025, le consulat honoraire du Bénin à Abidjan invite la communauté béninoise résidant en Côte d'Ivoire à se tenir à l'écart de toute activité politique.
Le 25 octobre prochain, les Ivoiriens seront aux urnes pour élire le président de la République. À cette occasion, le consulat honoraire du Bénin en Côte d'Ivoire invite la communauté béninoise à se tenir à l'écart de toute activité ou débat à caractère politique. Le consulat demande aux Béninois vivant en Côte d'Ivoire de faire preuve de discrétion, de sagesse en cette période particulière.
Le Consulat appelle la communauté à faire preuve de respect et de neutralité.
Marina HOUENOU (Stag)
Le ministre d'État, Romuald Wadagni, candidat de la mouvance présidentielle et sa colistière Mariam Chabi Talata ont déposé officiellement, ce lundi 13 octobre leurs dossiers de candidature à la Commission électorale nationale autonome (CENA).
C'est désormais effectif. Le duo Wadagni–Talata vient de déposer leurs dossiers pour l'élection présidentielle de 2026. C'est la première candidature enregistrée à la CENA depuis l'ouverture du dépôt des dossiers vendredi 10 octobre. Ce dépôt du duo Wadagni–Talata marque une étape importante dans le processus électoral.
L'arrivée du duo à la CENA a suscité une forte mobilisation. De nombreux militants, sympathisants et cadres des partis de la mouvance se sont rassemblés pour témoigner leur soutien. Plusieurs ministres et personnalités politiques de la mouvance présidentielle ont également fait le déplacement.
Après avoir rempli les formalités d'enregistrement, le ministre dEtat, Romuald Wadagni n'a pas fait de déclaration. Romaric Ogouwalé du Bloc Républicain, s'est réjoui de la forte mobilisation autour de la candidature du duo Wadagni-Talata. « C'est avec sérénité que notre duo aborde cette nouvelle étape », a-t-il affirmé. A la CENA, le dépôt des dossiers sera clôturé ce mardi 14 octobre 2025.
A.A.A
Depuis 1976, la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) a engagé près de 10 000 milliards FCFA pour soutenir la croissance et l'intégration économique des pays membres de l'Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA).
Réunis en visioconférence à l'occasion de la 148ᵉ session ordinaire du Conseil d'Administration, les administrateurs de l'institution ont approuvé huit nouvelles opérations d'un montant global de 148,15 milliards FCFA. Ces nouvelles approbations portent ainsi le volume total des engagements de la BOAD à 9 939,6 milliards FCFA, depuis le démarrage de ses activités opérationnelles il y a près d'un demi-siècle (1976).
Sous la présidence de Serge Ekué, Président du Conseil d'Administration et Président de l'institution, les travaux ont permis de réaffirmer la volonté de la Banque de soutenir des projets structurants dans divers domaines.
Un moteur du développement sous-régional
Institution financière commune aux huit États membres de l'UMOA, la BOAD joue depuis 1976 un rôle central dans le financement du développement économique et social de la région. Au fil des années, la Banque a multiplié les initiatives en faveur d'une croissance durable et inclusive. Les engagements cumulés (près de 10 000 milliards FCFA), témoignent non seulement de la capacité financière croissante de l'institution, mais aussi de sa résilience et de sa pertinence stratégique dans un contexte mondial marqué par de fortes contraintes économiques.
Le duo Romuald Wadagni -Mariam Chabi Talata est déjà dans les locaux de la Commission électorale nationale autonome (CENA) pour le dépôt de leur dossier de candidature à l'élection présidentielle 2026.
Dépôt officiel de dossier de candidature du ministre d'Etat, Romuald Wadagni. Il s'est rendu ce lundii avant 17h à la CENA avec sa colistière, Mariam Chabi Talata. Le candidat de la mouvance présidentielle va donc procéder au dépôt de son dossier. Une forte mobilisation des militants et sympathisants est constatée à la CENA. Plusieurs ministres et figures politiques ont également fait le déplacement.
A.A.A
Le Bénin se distingue à l'Exposition Universelle Osaka 2025. Le Pavillon du Bénin a déroché le trophée d'Or dans la catégorie “Exhibition and Design”. Cette distinction du Bureau International des Expositions (BIE) et du Comité d'organisation japonais témoigne du travail exceptionnel et rigoureux mené par le Bénin depuis l'ouverture officielle de l'Expo, le 13 avril dernier.
Une soixantaine de journalistes, issus de tous les types de médias, participent depuis, ce lundi 13 octobre 2025, à Cotonou à une formation de deux journées sur l'intégrité de l'information face à la désinformation. L'atelier est initié par la Commission de la CEDEAO, avec l'appui de la GIZ (Programme de développement organisationnel) et la Fondation des Médias pour l'Afrique de l'Ouest (MFWA).
Les professionnels des médias du Bénin suivent du 13 au 14 octobre 2025, des modules sur la vérification des faits, la détection des fake news, le rôle des réseaux sociaux dans la propagation de l'intox, mais aussi l'apport de l'intelligence artificielle dans l'analyse des discours.
A l'ouverture de la formation, lundi à Nobila hôtel, la présidente de l'Union des Professionnels des Médias du Bénin (UPMB) a souligné que la formation est un outil pour « produire une information fiable ». « Un journaliste bien formé, bien informé et éthiquement engagé est un pilier de la stabilité », a martelé Zakiath Latoundji.
Pour la CEDEAO, la formation s'inscrit dans une vision plus large. Il s'agit de faire de la lutte contre les manipulations informationnelles un levier de gouvernance. « La prolifération des fausses nouvelles fragilise la cohésion sociale, la confiance citoyenne et même la stabilité de nos États », a rappelé Maurille Gbaguidi, représentant du Bureau national de la CEDEAO. L'initiative répond, selon lui, à l'ambition de la CEDEAO dans le cadre de sa vision 2050, qui vise à bâtir une communauté résiliente, pacifique et bien informée.
Dans un contexte de montée de tensions régionales, la formation vient à point nommé, selon le représentant résident de la CEDEAO au Bénin. « Il y a un lien clair entre le désordre de l'information et la montée des tensions en Afrique de l'Ouest », a fait observer Amadou Diongue. Pour le représentant de la CEDEAO, cette formation arrive à point nommé. Il évoque une volonté assumée de faire des journalistes des « sentinelles de la démocratie », capables de résister à la manipulation et aux discours haineux.
M. Diongue salue la mobilisation des participants et l'engagement des autorités béninoises, à commencer par le président Patrice Talon, qu'il décrit comme « profondément attaché à l'intégrité de l'information ».
La formation se déroule dans tous les Etats membres et s'inscrit dans une série d'initiatives de la CEDEAO marquant le cinquantenaire de l'institution.
Marc MENSAH
Une opération de la police républicaine du 6 au 12 octobre 2025 a permis d'interpeller 31 individus, la saisie de drogue et la destruction de plusieurs ghettos dans le département de l'Atlantique.
La police renforce la sécurité dans le département de l'Atlantique à travers des opérations sur le terrain. Les éléments du Commissariat d'arrondissement de Godomey ont arrêté 31 individus dont 15 dans les ghettos ciblés selon Peace Fm. Les autres ont été interpellés pour vols de batteries de camions, de marmites, de fer, de compteurs d'eau de la Soneb, ainsi que de motos, télévisions et téléphones portables.
Des boulettes de chanvre indien, des comprimés et autres produits psychotropes ont été saisis. Cinq motocyclettes dépecées, deux motos volées, un poste téléviseur, trois batteries de véhicules, quatorze ventilateurs, deux woofers, deux baffles et deux roues de véhicules ont été récupérés. Huit motos ont également été saisies pour défaut de pièces.
Un bouvier et un faux marabout ont été arrêtés dans une affaire d'escroquerie. Le berger aurait vendu 58 bœufs appartenant à son employeur, pour 14 millions de FCFA qu'il a ensuite remis au faux marabout. Ce dernier prétendait pouvoir multiplier la somme jusqu'à 800 millions de FCFA.
A.A.A
Dans le secteur très lucratif des jeux et paris au Sénégal, la digitalisation de la régulation est devenue un enjeu majeur. Depuis plusieurs années, la LONASE s'appuie sur des prestataires privés pour centraliser les flux numériques et moderniser son système. Mais derrière cette apparente modernisation, se cache une mécanique d'influence beaucoup plus opaque, et un nom revient sans cesse : Sharp Vision, société française devenue régulateur de fait des jeux d'argent sur le continent.
La décision attendue de l'ARCOP
Le 1er septembre 2025, l'Autorité de Régulation de la Commande Publique (ARCOP) a rendu une décision très attendue dans l'affaire explosive opposant la LONASE à Afitech, entreprise censée piloter la centralisation numérique des jeux au Sénégal. Officiellement, l'ARCOP a choisi la prudence : plusieurs clauses du contrat ont été renvoyées devant le juge, au nom du respect des procédures. Mais derrière cette réserve administrative se cache une réalité plus troublante : la plateforme utilisée par Afitech n'est pas la sienne. Elle appartient à Sharp Vision, société française qui, dans les faits, s'impose comme un régulateur privé des jeux en Afrique.
Afitech : une coquille vide
Depuis 2020, Afitech est présenté comme le partenaire technique chargé de moderniser les systèmes de la LONASE. Mais son contrat, attribué sans appel d'offres, a échappé au Code des marchés publics sous couvert d'un “partenariat technique”. Un rapport d'expertise judiciaire a révélé un fait accablant : cent millions de francs CFA ont été versés avant toute exécution de service. Ce préfinancement soulève de sérieuses questions sur la conformité du marché et de potentielles violations des lois anticorruption internationales. Lorsque Afitech a tenté de contester l'arrivée d'une plateforme concurrente, ses recours ont été jugés irrecevables par l'ARCOP. L'institution a même exprimé des doutes sur sa capacité technique et financière à mener un partenariat public-privé. Tout indique qu'Afitech n'est qu'une coquille vide, un simple paravent local, tandis que Sharp Vision contrôle l'infrastructure, la technologie et les flux d'information.
Sharp Vision, l'ombre derrière le rideau
Sharp Vision n'est pas une inconnue dans le paysage africain. Cette société française s'est fait une spécialité de la régulation privée des jeux dans plusieurs pays : Bénin, Guinée, Cameroun, République centrafricaine… Son modèle est toujours le même : décrocher des contrats hors procédures transparentes, se présenter comme prestataire technique incontournable, puis se substituer progressivement aux autorités publiques dans la régulation. Le groupe présente un historique d'augmentations de frais jugées excessives, ce qui soulève une question centrale : qui bénéficie réellement de ces revenus ? Le même schéma se reproduit systématiquement. Il s'appuie sur un discours bien rodé : promesse de modernisation des systèmes, promotion d'un « jeu responsable » et annonce d'une hausse des recettes fiscales pour l'État. Cependant, derrière cette rhétorique se cachent un manque de transparence, une opacité financière persistante et, dans certains cas, une prise d'influence progressive sur la régulation du secteur. Ce modèle interroge non seulement la répartition des profits, mais aussi la capacité des autorités publiques à conserver le contrôle sur un domaine stratégique.
Des casseroles à répétition
Dans tous les pays où elle opère, Sharp Vision traîne de nombreuses controverses. Ses contrats sont souvent attribués sans appel d'offres. Ses revenus restent opaques. La frontière entre prestataire technique des paris en ligne et acteur économique est brouillée. Le cas le plus révélateur : l'affaire Lat Diop et Honoré Gaming. Officiellement, Sharp Vision y joue le rôle de régulateur, pendant qu'Honoré Gaming fournit les plateformes technologiques. En réalité, les deux sociétés partagent la même direction et le même actionnariat. Cette proximité efface toute frontière entre le régulateur et le fournisseur, faisant de Sharp Vision un acteur juge et partie dans un secteur censé être strictement encadré. Ces dérives soulèvent aussi une question plus large : celle de la dépendance technologique de plusieurs États africains vis-à-vis de sociétés françaises qui, sous couvert de modernisation, contrôlent des infrastructures critiques et collectent des données sensibles. Ces controverses, présentes dans plusieurs pays africains, montrent une stratégie systématique : capturer la régulation tout en échappant au contrôle démocratique, avec des alliances opaques qui ne servent pas l'intérêt public.
Un risque juridique international
Le modèle économique et juridique de Sharp Vision dépasse les frontières africaines et pourrait attirer l'attention des autorités internationales. En France, la loi Sapin II impose des règles strictes de transparence et de prévention des conflits d'intérêts. Au Royaume-Uni, le UK Bribery Act sanctionne toute corruption d'entreprise, y compris à l'étranger. Et aux États-Unis, le Foreign Corrupt Practices Act (FCPA) punit sévèrement les pratiques opaques dans les marchés publics internationaux. Le partage de direction entre Sharp Vision et Honoré Gaming soulève des questions de conformité susceptibles d'intéresser les régulateurs internationaux. Ce modèle, fondé sur la confusion entre régulation et prestation, expose potentiellement la société à des risques juridiques majeurs bien au-delà du continent africain.
Après Afitech, combien d'autres masques tomberont ?
La décision de l'ARCOP n'a pas clos le dossier. Elle a ouvert une brèche. Derrière Afitech apparaissent désormais les véritables architectes du système, Sharp Vision et Honoré Gaming, et leurs réseaux transnationaux. Mais la question dépasse le seul cas sénégalais. Combien d'autres marchés africains sont déjà infiltrés par des structures similaires ? Combien de gouvernements confient leurs systèmes numériques à des entités étrangères sans contrôle public ? Tant que ces contrats resteront opaques, la régulation des jeux ne servira ni la transparence ni l'intérêt général. Elle demeurera un instrument de captation privée, dissimulé sous le masque d'une modernisation numérique. La question brûlante demeure la suivante : des sociétés offshore et des responsables gouvernementaux profitent-ils individuellement sous couvert de conformité ? Et tant que l'opacité persiste, la régulation restera un outil de capture, pas de transparence.