Le chef de l'Etat Patrice Talon a rassuré toute la Nation béninoise quelques heures après la tentative avortée de coup d'Etat annoncée par un groupuscule de militaires dans la matinée de ce dimanche 07 décembre 2025. A travers un message diffusé en direct sur les ondes de la Télévision nationale, il a salué le sens du devoir de l'Armée béninoise et rassuré toute la population.
Lire le message du chef de l'Etat
MESSAGE A LA NATION, DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, MONSIEUR PATRICE TALONCotonou, le 7 décembre 2025
Béninoises, Béninois, mes chers compatriotes
Je m'adresse à vous ce soir parce que notre pays, a vécu aujourd'hui des événements d'une gravité extrême.
En effet, un groupuscule de soldats, sous prétextes de revendications fallacieuses, a entrepris une mutinerie à l'effet de s'attaquer aux institutions de la République et de déstabiliser notre nation, en remettant ainsi en cause l'ordre démocratique.
Une telle entreprise aurait eu pour conséquence de plonger notre pays dans une aventure sans lendemains, aux conséquences désastreuses. Elle aurait mis un coup d'arrêt au processus de développement amorcé par notre pays, grâce aux efforts entrepris par toutes ses filles et tous ses fils.
En pareille circonstance, le devoir républicain m'impose, en ma qualité de Président de la République, Chef suprême des Armées et garant de la stabilité du pays, de prendre les mesures appropriées pour faire échec à l'œuvre des aventuriers désireux de nous faire retourner dans un passé de triste mémoire.
J'ai donc, en coordination avec le commandement des Forces de Défense et de Sécurité, engagé les actions nécessaires au maintien de la paix en vue de garantir la sécurité et la quiétude de tous, sur toute l'étendue du territoire national.
Je voudrais ici saluer le sens du devoir de notre Armée et de ses responsables, qui sont restés républicains et loyaux à la Patrie. Avec eux, nous avons fait front, repris les positions jusqu'à nettoyer les dernières poches de résistance des mutins.
Cet engagement et cette mobilisation nous ont permis de faire échec à ces aventuriers et d'éviter le pire à notre pays. Cette forfaiture ne restera pas impunie.
C'est le lieu pour moi de féliciter nos Forces de Défense et de Sécurité dans leur ensemble, pour leur sens du devoir.
Je voudrais, par la même occasion, avoir une pensée pour les victimes de cette aventure insensée, de même que pour les personnes encore retenues par des mutins en fuite.
Je leur donne l'assurance que nous ferons tout pour les retrouver sains et saufs.
Mes chers compatriotes,
Je voudrais, par la même occasion, vous remercier particulièrement, vous de l'intérieur comme de l'extérieur, pour votre soutien actif et vos nombreux messages d'encouragement durant cette journée. Ils nous ont rassurés et donné l'énergie nécessaire pour faire front au nom du Bénin qui, nous pouvons le dire, a bien une âme.
Enfin, je voudrais vous rassurer que la situation est totalement sous contrôle et vous inviter, par conséquent, à vaquer sereinement à vos occupations dès ce soir même. La sécurité et l'ordre public seront maintenus partout sur le territoire national, pour garantir la liberté d'aller et de venir à toutes et à tous.
Vive la République
Vive le Bénin
Je vous remercie.
Dans une adresse solennelle à la Nation, ce dimanche 7 décembre 2025, sur la Télévision nationale, le président de la République, Patrice Talon, est revenu sur les événements qui ont secoué le Bénin dans la journée.
Une tentative de mutinerie, initiée par un « groupuscule de soldats » selon Patrice Talon, a visé les institutions de la République, mettant en péril la stabilité du pays et son ordre démocratique.
Le chef de l'État a dénoncé des « revendications fallacieuses » brandies par les mutins, qu'il a qualifiés « d'aventuriers » cherchant à replonger le pays dans un passé « de triste mémoire ». Une telle action, souligne-t-il, aurait eu pour conséquence de plonger notre pays dans une aventure sans lendemains aux conséquences désastreuses.
Face à la menace, Patrice Talon a affirmé avoir immédiatement pris ses responsabilités en tant que Chef suprême des Armées. En coordination avec le commandement militaire, des opérations ciblées ont été menées pour sécuriser le territoire et neutraliser les groupes insurgés.
Le président a salué « le sens du devoir » et la loyauté des Forces de Défense et de Sécurité qui, dit-il, ont permis de « nettoyer les dernières poches de résistance » et d'empêcher un basculement du pays dans le chaos. « Cette forfaiture ne restera pas impunie », a-t-il déclaré.
Patrice Talon a également exprimé sa compassion à l'endroit des victimes de cette « aventure insensée » et a assuré que les personnes encore retenues par des mutins en fuite seront retrouvées.
S'adressant aux populations de l'intérieur comme de la diaspora, il a exprimé sa gratitude pour les nombreux messages de soutien reçus tout au long de la journée. Un soutien qui, selon lui, a renforcé la détermination des autorités à faire face à la crise « au nom du Bénin qui a bien une âme ».
Le chef de l'État a conclu en réaffirmant que « la situation est totalement sous contrôle ». Il a invité les citoyens à reprendre leurs activités dès ce soir, rassurant que la sécurité et l'ordre public seront pleinement assurés sur toute l'étendue du territoire.
Akpédjé Ayosso
Le Centre National d'Investigations Numériques (CNIN) a alerté sur un faux communiqué aux sceaux de l'Etat.
Un document diffusé, dimanche 07 décembre sur des plateformes en ligne, annonçait des mesures d'exception, notamment un couvre-feu et des restrictions de déplacements. Le communiqué est faux, selon le Centre National d'Investigations Numériques (CNIN).
Diffusé avec un sceau officiel falsifié et le logo de la République du Bénin, le faux message portant la mention « COMMUNIQUÉ OFFICIEL N°001/CMR » est attribué au « Comité militaire pour la refondation », le groupuscule militaire à l'origine de la mutinerie déjouée.
Le CNIN appelle à la vigilance.
M. M.
Le parti Union progressiste le renouveau (UP-R), a condamné la tentative de coup d'Etat survenue au Bénin dans la matinée de ce dimanche 07 décembre 2025. A travers un communiqué de presse, le parti a réaffirmé son « soutien total » au Président de la République et à l'ensemble des forces de défense et de sécurité.
Lire l'intégralité du communiqué de l'UP-R
A travers un communiqué diffusé sur sa page Facebook ce dimanche 07 décembre 2025, le parti Bloc républicain (BR), a salué la bravoure des Forces de défense et de sécurité (FDS), suite à la tentative de coup d'Etat annoncé par un groupuscule de militaires en début de matinée. La formation politique soutenant les actions du chef de l'Etat a également exprimé son soutien au président Patrice Talon, et à l'ensemble des institutions de la République.
« Le Bloc républicain condamne avec la plus grande fermeté toute tentative de prise de pouvoir par la force, qui constitue une menace pour la paix, la stabilité et le développement auxquels aspire notre Nation » c'est la substance d'un message publié par le BR quelques heures après la tentative avortée de coup d'Etat ce dimanche 07 décembre 2025. Par son communiqué, le parti a exprimé sa profonde admiration aux Forces de défense et de Sécurité, salué leur professionnalisme, leur discipline et leur fidélité au serment républicain.
La formation politique de la mouvance présidentielle a également exprimé son « soutien indéfectible » au chef de l'Etat Patrice Talon, à son gouvernement ainsi qu'à l'ensemble des institutions de la République.
Par le même canal, le BR a exhorté la justice béninoise à faire toute la lumière sur le dossier de tentative de coup d'Etat et prendre des sanctions exemplaires à l'encontre des auteurs à la mesure de leur forfaiture.
Tour en appelant le peuple béninois à la vigilance, à rejeter toute forme de manipulation et à porter haut les valeurs de justice, de paix, de patriotisme, et de progrès, le BR invite à continuer d'accompagner les efforts de transformation engagés par le gouvernement sous le leadership éclairé du président Patrice Talon. Le parti du cheval blanc cabré a, pour finir, appelé ses militantes et militants à se mobilisent sur toute l'étendue du territoire national pour manifester leur soutien au président de la République et à son gouvernement.
F. A. A.
La CEDEAO a condamné, dimanche 07 décembre 2025, la tentative de coup d'Etat annoncée en République du Bénin. L'organisation régionale dit avoir appris la nouvelle « avec consternation » et dénonce une action qui, selon elle, constitue « une subversion de la volonté du peuple béninois ».
Dans un communiqué publié à Abuja, la Commission de la CEDEAO « condamne fermement » la tentative de coup d'Etat intervenue au petit matin du dimanche 07 décembre 2025 au Bénin. Une action que l'organisation régionale qualifie d' « anticonstitutionnelle ». Elle appelle au « respect total de la Constitution du Bénin ».
L'institution ouest-africaine salue les réactions des autorités béninoises et de l'armée. Elle souligne les « efforts déployés par le gouvernement et l'armée républicaine pour maîtriser la situation ».
La CEDEAO prévient qu'elle tiendra « les auteurs du complot pour responsables, individuellement et collectivement, de toute perte en vies humaines et en biens causée par leur action ».
L'organisation régionale assure qu'elle se tient aux côtés des autorités béninoises. La CEDEAO promet de soutenir « le gouvernement et le peuple par tous les moyens nécessaires ». Le communiqué mentionne explicitement la possibilité d'un « déploiement de la force régionale en attente » pour défendre la Constitution et l'intégrité territoriale du Bénin.
M. M.
LIRE LE COMMUNIQUE DE LA CEDEAO
Le gouvernement a appelé, dimanche 07 décembre 2025, les populations à poursuivre normalement leurs activités après l'échec d'une tentative de mutinerie menée au petit matin par un groupe de militaires.
Dans un message diffusé depuis les studios de la SRTB, le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité publique, Alassane Séidou, a indiqué qu'un « groupuscule de soldats » avait tenté de « déstabiliser l'État et ses Institutions » dans la matinée de ce dimanche 07 décembre 2025. Selon lui, l'intervention des Forces armées béninoises a permis de « garder le contrôle de la situation » et de « faire échec à la manœuvre ».
Le ministre a ajouté que les forces régulières étaient restées « républicaines » et fidèles à leur serment, assurant que la situation était désormais maîtrisée.
« Le Gouvernement invite les populations à vaquer normalement à leurs occupations », a-t-il déclaré dans son adresse.
Selon les informations, 13 personnes ont été interpellées dans le cadre de cette tentative de mutinerie. Parmi elles figurent 12 militaires impliqués dans l'assaut contre la SRTB ainsi qu'un ancien militaire radié, également mis en cause. Les investigations se poursuivent.
Aucun incident majeur n'a été signalé en dehors de l'intervention initiale, et les services publics continuent de fonctionner normalement, selon la même source.
M. M.
L'Etat Béninois s'est fixé plusieurs priorités pour le bien-être des populations en 2026. Les crédits alloués au secteur de la santé pour le compte de l'exercice 2026, s'élèvent à 198 054 508 202 FCFA. Ils envisagent la mise en œuvre
En 2026, l'État ambitionne de garantir à tous les Béninois, une bonne santé pour la promotion du bien-être des populations selon le cycle de vie. Pour atteindre cet objectif, plusieurs priorités ont été définies. Il s'agira :
– de renforcer la qualité des services de soins de santé primaires et de poursuivre la lutte contre les maladies prioritaires (Paludisme, VIH Sida et la tuberculose), les maladies non transmissibles, les hépatites, les maladies tropicales négligées ;
– de renforcer la capacité de production des institutions de formation des professionnels de santé au Bénin (INMeS et IFSIO) ;
– d'améliorer la disponibilité des produits de la planification familiale, de la santé sexuelle et reproductive ;
– de mettre en œuvre le Système d'Information Hospitalier (SIH) dans tous les hôpitaux publics ;
– d'élaborer et de mettre en œuvre la stratégie nationale de développement de la santé numérique intégrant les m-health ; etc.
En effet, l'analyse des indicateurs clés du secteur de la santé selon le gouvernement, montre une progression notable dans la conformité des infrastructures aux normes. Le pourcentage d'infrastructures respectant les normes est passé de 50 % en 2019 à 85 % en 2024.
Sur le triennal 2026-2028, les investissements dans les équipements médicaux et la maintenance des infrastructures seront poursuivis et renforcés. Concomitamment, un accent particulier sera mis sur l'amélioration de la gouvernance du secteur et le renforcement des effectifs ainsi qu'à à la prévention et la lutte contre les maladies. Ces actions intègrent un important soutien aux personnes vulnérables à travers, entre autres, la poursuite de la gratuité des soins de santé aux enfants atteint du paludisme, la gratuité de la césarienne, la prise en charge de certaines affections cardiaques. Plus particulièrement, l'année 2026 marquera la mise en service des infrastructures achevées et le démarrage de la construction de nouvelles infrastructures dont les études sont achevées.
F. A. A.
Le coup d'Etat annoncé par un groupe de putschistes dans la matinée de ce dimanche 07 décembre 2025 sur la Télévision nationale, a été très vite enrayé par les éléments de la Garde Républicaine. Les auteurs de cette tentative de déstabilisation sont encerclés dans les locaux de la Télévision nationale.
Pas de coup d'Etat au Bénin. Le groupe de putschistes qui a annoncé le renversement du pouvoir du président Patrice Talon est désormais aux mains des éléments de la Garde Republiicaine.
La télévision nationale entre temps assiégée par les putschistes en mission de déstabilisation est libérée. L'ordre constitutionnel établi depuis plusieurs années est toujours de vigueur.
Plus de détails à venir.
Un groupe d'hommes en uniforme ont tenté très tôt ce dimanche matin, autour de 6 heures, de renverser le régime démocratique du Bénin. Ces derniers ont pris d'assaut la résidence du Chef de l'Etat sans vraiment y parvenir. Ils sont néanmoins parvenir à prendre le contrôle de la télévision nationale. Avant que le signal ne soit coupé, ils ont lu un message exprimant clairement leurs intentions. Les forces de défense ont pris le contrôle de la situation.
Les discussions sont en cours avec les mutins encerclé au sein de la télévision nationale.
Nous y reviendrons.
La salle rouge du Palais des Congrès de Cotonou a abrité, ce vendredi 5 décembre 2025, la soirée spectacle Mi Kwabo dans le cadre de la première édition de Cotonou Comedy Festival. Animé par Chef Kromo et Ulrich Takam, l'événement a été marqué par la prestation des humoristes venus d'Afrique et d'Europe.
Une soirée explosive où les performances inédites se sont enchaînées sous la conduite du duo Chef Kromo du Bénin et Ulrich Takam du Cameroun. C'est au spectacle Mi Kwabo déroulé ce vendredi au Palais des Congrès de Cotonou. La soirée a débuté avec l'humoriste béninois Corelias, qui donne le ton avec une entrée pleine d'assurance. Son humour bien de chez nous, fin et direct, prépare le public à une succession de tableaux comiques venus d'ici et d'ailleurs.
Place ensuite à Juste Parfait venu du Congo. L'humoriste livre un sketch rythmé autour des prénoms. Son sens de l'observation et sa capacité à jouer des situations les plus simples créent une connexion immédiate avec le public.
La comédienne ivoirienne Prissy la Degameuse enflamme la scène avec son humour saupoudré de parodies et de satires. Entre femmes battantes, petites piques au Bénin et anecdotes pimentées, elle décroche l'une des meilleures ovations de la soirée.
L'humoriste béninois ElifazAvec son style propre à lui, Elifaz offre un numéro marqué par une gestuelle millimétrée et une narration décalée. Son univers atypique fait éclater de nouveaux éclats de rire dans la salle.
La soirée Mi kwabo, c'est également la prestation mémorable de la camerounaise Frida Choco Bronzé. Elle joue sur les clichés autour des femmes minces. Avec une certaine facilité, elle transforme les complexes en rire et embarque tout le public dans son délire. Elle laisse place à Caroline Vigneaux de la France. Son passage apporte une touche européenne sans jamais perdre le public béninois.
Le Bénino-ivorien Willy Dumbo vient dans un registre qu'il affectionne : l'univers du reggae. Avec son ton moqueur et son timing impeccable, il propose l'un des moments les plus fédérateurs de la soirée.
Le bénino-ivorien Willy DumboLa Béninoise Kady et le Congolais Herman Amisi ont clôturé la série des prestations. Entre authenticité, anecdotes du quotidien et improvisations, ils confirment la diversité et la richesse de la scène humoristique africaine.
Organisé par le gouvernement du Bénin, à travers l'ADAC Bénin, en partenariat avec Montreux Comedy, Cotonou Comedy Festival s'inscrit dans la dynamique du Bénin de mettre en avant l'humour africain. Selon le Président Fondateur du Groupe Montreux Comedy, Grégoire Furrer, l'ambition est de faire de Cotonou, le centre mondial de l'humour africain.
Akpédjé Ayosso
Les véhicules légers devront s'acquitter d'un droit de passage fixé à 1000 francs CFA au poste de péage de Toffo, sur l'axe Cotonou-Bohicon.
On en sait un peu sur le montant à payer au péage de Toffo dont la mise en service est prévue pour le 05 janvier 2026. Les véhicules légers qui devront y transiter selon des sources concordantes, vont s'acquitter d'une somme de 1000 francs CFA, comme droit de passage. Ainsi, les conducteurs qui empruntent l'axe Cotonou-Malanville via Bohicon, doivent désormais prévoir 1 000 FCFA à Colli (Toffo), 1 000 FCFA à Diho (Savè), et 1 000 F CFA à Sirarou (N'Dali), soit un total 3 000 FCFA.
En attendant la mise en service du péage de Kétou, les usagers de l'axe Cotonou-Porto-Novo-Kétou, doivent prévoir 300 FCFA au péage d'Ekpè, 1 000 FCFA à Diho et 1 000 FCFA à Sirarou, soit au total de 2 300 FCFA. Ce montant pourrait augmenter avec la mise en service du péage de Kétou dont le droit de passage pourrait être fixé à 1000 FCFA.
Ces différentes mesures visent à renforcer l'efficacité du système de péage et améliorer la gestion des infrastructures routières sur ces axes stratégiques. Elles s'inscrivent également dans la volonté des autorités à optimiser les ressources destinées à l'entretien des routes, assurer la durabilité des infrastructures et améliorer la qualité des services offerts aux usagers.
F. A. A.
Une part du budget 2026 sera consacrée à la mise en œuvre de plusieurs projets dans le domaine des sports et de la jeunesse.
Le gouvernement béninois reconnait le rôle crucial des activités sportives et de loisirs dans le renforcement de la cohésion sociale, du vivre-ensemble et de l'inclusion. Elles constituent aujourd'hui de véritables leviers de développement communautaire, contribuant autant à la santé publique qu'à la prévention sociale, à l'autonomisation économique et à la préservation du patrimoine culturel. Loin d'être de simples moments de divertissement, elles s'inscrivent désormais au cœur des politiques publiques comme des outils stratégiques pour un développement national harmonieux.
L'année 2026 marquera un tournant, avec la mise en œuvre ou le renforcement de plusieurs initiatives majeures dans les secteurs du sport, de la jeunesse et des loisirs. Le coût budgétisé pour le sport est de 33 720 170 685 FCFA.
Parmi les projets, il y a la poursuite de la construction/réhabilitation des stades de haut standing dans toutes les communes et départements du Benin (Parakou, UNAFRICA, René PLEVEN, Mathieu KEREKOU, académies régionales, académie de tennis, académie de football féminin, autres stades de départements et de communes) ; l'élargissement des classes sportives dans toutes les disciplines en milieu scolaire ; le renforcement des capacités des acteurs du mouvement sportif national (Mise en place des Directions Techniques Nationales (DTN), formations des coachs, encadreurs, etc.) ; le développement du Projet Jeunesse, Paix et Sécurité ; la valorisation des loisirs modernes et endogènes sains, l'achèvement et la mise en service d'un terrain de golf 18 trous à Avlékété ; etc.
L'année 2026 s'annonce donc riche en transformations, avec un impact direct sur la vie des communautés et l'avenir de la jeunesse béninoise.
Akpédjé Ayosso
A Klouékanmey, dans le département du Couffo, le chauffeur d'un véhicule de marque Toyota Yaris a perdu le contrôle et percuté deux jeunes filles sur l'axe Adjahonmè-Abomey. Le drame a lieu dans la matinée de ce samedi 06 décembre 2025.
Trois morts, c'est le triste bilan d'un accident de la circulation survenu dans la matinée de ce samedi 06 décembre 2025, sur l'axe Adjahonmè-Abomey. Le chauffeur d'un véhicule de marque Toyota Yaris a perdu le contrôle et percuté deux filles qui, selon nos sources, se rendaient au champ. Sous le choc, les deux jeunes filles et le chauffeur sont passés de vie à trépas.
L'excès de vitesse selon les témoins, serait la cause de cet accident mortel. Aussitôt alertées, les forces de sécurité se sont dépêchées sur les lieux pour les constats d'usage et rétablir la circulation entre temps perturbée sur cet axe.
Une enquête est ouverte.
F. A. A.
À l'occasion de son 94ᵉ anniversaire, l'ancien président béninois Nicéphore Dieudonné Soglo a été honoré, samedi 29 novembre à l'hôtel Golden Tlulip de Cotonou. L'évènement a été marqué par des hommages et l'annonce d'une distinction exceptionnelle venue du Mali.
Le patriarche du renouveau démocratique Nicéphore Dieudonné Soglo a célébré ses 94 ans lors d'une cérémonie empreinte de respect, de gratitude et d'émotion. Autour de lui, plusieurs figures de la scène politique béninoise étaient présentes telles que, Alabi Gbégan, le professeur Théodore Holo, maître Robert Dossou, Luc Gnacadja, Vicencia Bocco ainsi que des députés.
Dans son allocution d'ouverture, Dr Luc-Fernand Kpelly, directeur de cabinet du président Soglo, a souligné que la célébration des 94 ans du de l'ancien président n'est pas qu'une fête d'anniversaire. C'est la reconnaissance d'un parcours exceptionnel et l'expression d'une gratitude collective. « À travers Nicéphore Soglo, c'est toute une vision de la vie que l'on honore : celle qui place l'humain au centre, qui valorise la patience, la constance et la bienveillance », a-t-il déclaré.
Des témoignages qui soulignent un héritage durable
Les interventions de différentes personnalités ont mis en lumière un parcours politique qui continue d'inspirer. Théodore Holo, Robert Dossou, Vicencia Bocco et plusieurs autres ont évoqué la rigueur, la fidélité aux principes et la dimension rassembleuse du patriarche.
Tous ont insisté sur son rôle de repère dans un contexte où les valeurs se fragilisent. Sa longévité, son sens du service et son attachement à la dignité humaine ont été présentés comme des traits majeurs de son héritage, partagé par plusieurs générations.
Une distinction venue du Mali
La cérémonie a été marquée par l'intervention de Sa Majesté King Guide Bamba, envoyé spécial du président malien Assimi Goïta. Il a transmis les vœux du président Goïta avant d'annoncer que Nicéphore Soglo est désormais élevé au rang de Grand Immortel de la Sagesse Africaine, la plus haute distinction morale de l'institution Massakunda. « Il sera érigé en votre honneur un Monument Présidentiel de la Sagesse Africaine, au cœur de la Cité Royale de la Renaissance Africaine à Sikasso, dans le Kénédougou, la Terre Verte. Ce monument, symbole de reconnaissance et de transmission, portera votre nom et rappellera aux générations futures la valeur d'une vie consacrée au service, à la paix et à la dignité africaine », a-t-il ajouté.
Dans son intervention, Nicéphore Soglo est revenu sur la traite négrière, qualifiée de « crime aux cicatrices durables ». Il a rappelé les millions d'Africains déportés et déshumanisés, la destruction des identités et l'enrichissement que ce système a généré en Occident.
L'ancien président a insisté sur la nécessité de préserver la mémoire comme instrument de paix et de construction collective. Selon lui, les sociétés africaines doivent poursuivre le dialogue, panser les blessures historiques et bâtir des ensembles sous-régionaux capables de soutenir un développement commun.
Comme une traînée de poudre qui rappelle les prémices de 1968 ou les Printemps arabes, de fortes manifestations de jeunes, sans affiliation politique ou syndicale, ont gagné la planète, notamment le Sud global, de façon inopinée et empruntant des formes spécifiques selon le pays.
Michel Rogalski, Directeur de la revue Recherches internationalesSans lutte armée, sans putsch mais avec détermination impressionnante face à la répression. Utilisant les formes les plus modernes de communication, d'échanges et de coordination comme la plateforme « Discord » de messagerie américaine destinée aux adeptes de jeux en lignes instantanée et bien vite détournée. La plateforme Discord s'est révélée un formidable outil de communication et d'échanges politiques et affirme réunir 200 millions d'utilisateurs à travers le monde. Tik Tok et Instagram complètent le dispositif. Le mouvement s'est répandu à travers la planète, portant partout des revendications largement partagées pouvant se résumer à travers le mot d'ordre « Donnez-nous des droits, enlevez les privilèges ». À cela s'ajoute le refus contre la vie chère et le chômage élevé, l'indigence de services publics ou celui d'être considérés comme des parasites. Parfois avec violence de masse comme au Népal où le Parlement a été incendié et le gouvernement limogé Ce mouvement mondial s'est doté d'un symbole, une tête de pirate, inspiré du célèbre manga One Piece où le pirate Luffy libère les peuples et se bat contre un gouvernement corrompu.
Deux luttes emblématiques : Maroc et Madagascar
Ces deux pays illustrent bien la diversité de ces mouvements.
Tout d'abord le Maroc où rappelons-le la colère s'est propagée après la mort, en août, de huit femmes venues, la même semaine, accoucher par césarienne dans l'hôpital Hassan II d'Agadir dans le sud du pays. Des débordements violents entraînent la mort de trois manifestants. Les protestations s'enchaînent dans tout le pays et demandent la démission du premier ministre Aziz Akhannouch en poste depuis quatre ans. Par contre, le Roi du Maroc – 26 ans de règne - et le régime monarchique sont épargnés. La répression s'organise contre le mouvement qui s'est autoproclamé Gen Z 212 (c'est le numéro du code postal international du pays).
La vague répressive atteint déjà plusieurs milliers d'arrestations dont un millier a abouti devant le procureur. Non seulement le mouvement n'a pas été cassé mais la presse s'est solidarisée avec les manifestants et stipendie le système oligarchique. Les mots d'ordre et les revendications s'étoffent et réclament de meilleurs services d'éducation et de santé et plus largement de services publics au service de tous. Le capitalisme de rente et de connivences, la corruption deviennent le centre des mots d'ordre. La bataille idéologique fait rage et pose la question du « patriotisme sportif » mis en avant par le régime pour désamorcer le ressentiment populaire. En effet le Maroc ambitionne d'accueillir la prochaine Coupe d'Afrique des Nations de football CAN) et la Coupe du monde de 2030 et s'attire la réponse cinglante des manifestants : « des écoles et des hôpitaux, plutôt que des stades ! ». Et d'ajouter dans une feuille de route : « Nous exigeons que soit comblé le fossé béant entre le Maroc promis par les textes officiels et le Maroc que nous vivons au quotidien. »
On assiste à la naissance d'un mouvement sans leader, mené par des jeunes, à la recherche d'un nouveau contrat social et bien décidé à affronter le pouvoir. L'image du royaume notamment à l'étranger a pris un sérieux coup et s'est déjà fissurée. Mais pour l'instant le régime tient bon grâce à la répression et bénéficie d'un large appui des États-Unis qui en ont fait leur principal allié militaire en Afrique ou de la France, son meilleur point d'appui au Maghreb. En outre le Maroc est le premier pays arabe à avoir eu des liens diplomatiques avec Israël, dès 2020, et rêve d'un rapprochement avec l'Union européenne. C'est dire combien le Maroc est un maillon important du système occidental.
À Madagascar, l'armée a désavoué la répression des manifestants par la gendarmerie – comme lors du printemps tunisien, lorsque l'armée a refusé de rejoindre la police entraînant la fuite de Ben Ali. Là encore le président en place depuis 2018 a été exfiltré dans un avion militaire français. Il se trouve aujourd'hui à Dubaï alors que ses collaborateurs les plus proches ont trouvé refuge, grâce à des avions privés, à l'île Maurice où certains d'entre eux ont étés arrêtés et inculpés pour blanchiment d'argent. Le mouvement de protestation s'est mobilisé fin septembre sur deux éléments qui empoisonnent et désorganisent la vie des habitants : les coupures d'eau et d'électricité qui témoignent du caractère obsolète et non-entretenu des réseaux d'équipement ainsi que du manque d'investissements de l'État et sa mauvaise gouvernance dans un pays où le taux de pauvreté touche 75 % de la population. 400 000 jeunes arrivent sur le marché du travail chaque année. C'est devenu une bombe à retardement qui explose aujourd'hui car l'économie ne créée pas suffisamment d'emplois, ce qui oblige ces jeunes à se tourner vers le secteur informel, sous-payé et précaire par définition.
Très vite les partis d'opposition et les syndicats ont épousé la cause de la jeunesse et ont appelé à la grève générale alors que les manifestations se sont transformées en émeutes, en pillage et en incendies. La situation est devenue insurrectionnelle et le président a dû lâcher du lest et limoger le gouvernement. La viralité des réseaux sociaux a contribué à l'extension du mouvement. Aujourd'hui les militaires ont pris le pouvoir. Le mouvement Gen Z essaie de les mettre sous surveillance tout en craignant lui-même d'être écarté du processus en cours. En signe de gage de bonne fois, les militaires ont confié à une quarantaine de magistrats de la Cour des comptes le mandat de procéder à un audit de l'État et de la gestion de l'ancien régime. Madagascar est un allié fidèle de Paris. Il faudra suivre avec attention l'évolution de l'avenir de la base navale de Diégo-Suarez, un temps tombée en désuétude mais que les autorités françaises voudraient remettre en activité – base essentielle pour surveiller le trafic qui transite par le canal de Mozambique.
Ces luttes multiples témoignent de la remise en cause du système partout dominant. Du Maroc au Népal, du Pérou au Bangladesh, du Sri Lanka au Kenya, de la Birmanie à Madagascar, d'Indonésie au Timor-Oriental ou aux Philippines, ces luttes, parfois insurrectionnelles partent à l'assaut des inégalités. Il faut reconnaître l'universel à travers chacune de ces situations particulières. Si la démocratie libérale et les régimes qui la portent sont partout conspués, ils ne sont pas pour autant tous défaits. Le contenu idéologique de ces mouvements reste flou, et s'il témoigne d'un « dégagisme » certain, la colère s'exprime en termes moraux mettant en avant la corruption, le népotisme, la dignité, la trahison, les dépenses fastueuses et l'incompétence.
Tous ces griefs s'ajoutant aux traits fondamentaux de ces régimes qui reposent sur l'injustice sociale, le déclassement, la précarité permanente, le chômage, la pauvreté de masse qui touchent l'ensemble de la population et surtout une jeunesse - dont le poids démographique est énorme - qui reste sans avenir et sans perspectives. La détresse et la colère de la jeunesse sont emblématiques d'une situation qui touche toute la population qui assiste à la privatisation des services publics. Les jeunes souvent plus éduqués et diplômés et aujourd'hui largement connectés ont très vite pris conscience, surtout en milieux urbains, de cette situation qui ne peut que les révolter.
Il ne faut pas s'étonner, en l'absence d'idéologie constituée et de structures organisées pour la porter, si les succès sont peu nombreux ou de courte durée et cèdent vite la place à des régimes autoritaires comme ce fut le cas en Tunisie ou en Égypte où des forces organisées de longue date ont su capter le mouvement à leur profit. Les réseaux sociaux – seuls outils de communication et d'organisation – efficaces pour la mobilisation, peuvent accompagner un mouvement mais ne pourront pas se substituer à lui s'il n'existe pas.
Cette chronique est réalisée en partenariat rédactionnel avec la revue Recherches internationales à laquelle collaborent de nombreux universitaires ou chercheurs et qui a pour champ d'analyse les grandes questions qui bouleversent le monde aujourd'hui, les enjeux de la mondialisation, les luttes de solidarité qui se nouent et apparaissent de plus en plus indissociables de ce qui se passe dans chaque pays.
Le 3e spectacle de la 2e saison de Dayihoun-Théâtre aura lieu les jeudi 11, vendredi 12, et samedi 13 décembre 2025, à la Bourse du Travail, Cotonou.
La 2e saison de Dayihoun-Théâtre baptisée « Odyssée », continue son voyage théâtral. Le 3e spectacle ‘'Les Larmes d'une Reine'' est prévu pour les jeudis 11, vendredi 12, et samedi 13 décembre. Marie Bonnemaison, auteure de la réécriture de Les Larmes d'une Reine, et Directrice artistique de la troupe Corélias Productions, présente ce spectacle qui aborde un sujet auquel nul ne peut rester insensible.
« Les Larmes d'une Reine est une pièce qui aborde les violences conjugales dont souffrent les femmes, le plus souvent en silence. Elles ne disent rien, elles ne se plaignent pas, elles ne se confient pas. Et vous savez pourquoi ? Parce que dans le monde entier, la femme qui souffre des violences de son mari, ou de son compagnon, se sent responsable des souffrances qu'il lui inflige. Ainsi, celle qui est victime se sent coupable ! Le sujet est grave mais grâce au théâtre, il peut, en étant abordé sur le plan artistique, devenir source de libération. C'est du moins, les objectifs que nous nous sommes fixés. Libérer la parole, prendre conscience de, échanger avec.
Alors, venez nombreux ! Vous voyez, vous avez trois dates au choix ! Et puis le spectacle ne dure qu'une heure ! Et vous pourrez même parfois avoir l'occasion de rire ! Nous comptons sur vous ! Parce que « Sans public, il n'y a pas de théâtre » !
Le gouvernement met en œuvre une politique ambitieuse pour améliorer le cadre de vie et les infrastructures de transport en 2026. Avec un budget de 335,32 milliards de FCFA, ces secteurs visent à transformer les villes et les territoires en espaces durables et attrayants.
Dans le cadre du budget de l'État 2026, le Bénin investit massivement dans les secteurs du cadre de vie et des transports pour répondre aux besoins croissants de ses citoyens. Une enveloppe de 335,32 milliards de FCFA est dédiée à des projets visant à assainir les villes, améliorer la mobilité urbaine et développer des infrastructures durables.
Le projet phare "Asphaltage", initié lors du premier quinquennat du Président Patrice Talon, se poursuit avec des travaux d'aménagement de voiries primaires, secondaires et tertiaires dans plusieurs villes du pays, notamment Cotonou, Porto-Novo, Abomey-Calavi, Parakou et Natitingou. Ce projet, qui bénéficie d'un budget de 20,41 milliards de FCFA, vise à améliorer la circulation urbaine, réduire les nuisances et dynamiser les économies locales.
En parallèle, des initiatives d'assainissement pluvial, telles que le projet d'assainissement pluvial de Cotonou (13,69 milliards de FCFA) et l'assainissement des villes secondaires (22,93 milliards de FCFA), contribueront à réduire les risques d'inondation et à améliorer la qualité de vie des habitants. Le développement de l'infrastructure géographique de base et du cadastre, ainsi que l'aménagement des voies d'accès aux stades communaux, sont également au programme.
Dans le domaine des transports, le gouvernement prévoit la réhabilitation et le bitumage de routes stratégiques, la construction d'échangeurs et le renforcement de la mobilité urbaine par des systèmes de transport collectif. Ces projets visent à connecter les 77 chefs-lieux de communes et à créer un système de transport multimodal performant.
M. M.
La Commission Electorale Nationale Autonome (CENA) a lancé ''e.Accreditation'', sa plateforme numérique dédiée à la gestion des accréditations pour les élections générales de 2026.
Les observateurs nationaux et internationaux pourront désormais effectuer en ligne toutes leurs démarches liées à leur mission dans le cadre des élections générales de 2026. Tout se fait via https://eaccreditation.cena.bj
La plateforme numérique de gestions des accréditations à été lancée par la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA). Selon un communiqué de l'institution, les structures intéressées peuvent déposer leurs demandes directement via la plateforme.
Le porte-parole du gouvernement, Wilfried Houngbédji a donné, vendredi 5 décembre 2025, des explications sur la trêve instaurée dans le cadre de la révision constitutionnelle.
Une trêve de six ans a été instaurée dans le cadre de la révision de la constitution du Bénin. Certains affirment que cela entrave le débat politique. Face aux professionnels des médias ce vendredi 05 décembre 2025 à Cotonou, le porte-parole du gouvernement a fait savoir que la trêve n'est pas un frein à la démocratie.
« La trêve politique ne veut pas dire que les partis politiques n'existent plus ». Ils restent libres de s'exprimer, commenter l'actualité. Ce qui est proscrit, c'est la « réclame politique permanente ». Le gouvernement veut mettre fin au cycle où, dès le lendemain d'une élection, « on commence à dire : le président est mauvais, il faut qu'il dégage », a expliqué Wilfried Houngbédji.
L'objectif, en instaurant la trêve, est de permettre au président élu de réussir sa mission. « S'il (le Chef de l'Etat, NDLR) réussit, c'est au profit de la nation entière. S'il échoue, il aura perdu du temps à toute la nation ». Et parfois, l'échec vient « parce que les politiciens le tirent vers l'arrière ».
La trêve vise donc à favoriser l'unité. Les hostilités électorales pourront reprendre « à un an près » des échéances. « Le débat politique demeure. Le débat politicien, on peut le différer », a conclu le porte-parole du gouvernement.
En novembre 2025, une révision constitutionnelle a été opérée introduisant un Sénat et étendant les mandats électifs (président, députés, maires) de cinq à sept ans, renouvelables une seule fois, tout en maintenant la limite de deux mandats présidentiels. Une trêve politique de six ans a été également instaurée. Mais le texte voté par l'Assemblée nationale avec une large majorité (90 pour, 19 contre), est à l'étape d'examen de constitutionnalité à la Cour constitutionnelle. Il doit être promulgué après par le Président de la République.
M. M.